HaikoOz
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Eurotour vol. 5

DISCLAIMER : Ceci est un compte-rendu d'une partie de jeu de rôle sur Cyberpunk RED du point de vue de mon personnage, Borys "Zed" Zedinski, un techie, sur la campagne Eurotour. Tout ceci n'est donc que fiction. Toute ressemblance bla bla bla…

Entrée du 31 mai 2045 - suite #

On était là avec Ousma à se la couler douce, moi avec mon cigare et Ousma avec… rien en fait… ça se voit que c'est un ancien militaire ce gars, il est capable de pas bouger sans rien faire et il en est content, enfin bref on se la coulait douce quand on a reçu un coup de bigot de la gamine nous disant qu'il était possible que Jacques ait été en fait au musée le Nouvel International.

On s'apprêtait à se mettre en route tous les deux quand les deux fêtards sont sortis accompagnés d'un mec chelou, propre sur lui mais chelou, un genre un peu péteux, le genre qui pète plus haut que son cul et qui chouine quand il s'est pris une mandale pour un mot de travers, tu vois le genre ? Bref, il nous a pointé du doigt tout en parlant au videur. Je crois qu'il lui a dit qu'on était ses potes et du coup le videur nous a laissé passer. J'ai pas trop compris pourquoi ils nous ont fait rentrer alors qu'on devait tracer au musée mais je me suis dit qu'ils avaient peut être chopé d'autres infos entre temps.

Une fois à l'intérieur ce mec chelou, que je vais appeler Connard, nous a dit qu'il savait où était Jacques et qu'il nous le dirait pour quelques eddies. J'avoue que je l'avais mauvaise là. Mais on s'était dit qu'on essayerait de pas faire de vague alors on a négocié et je l'ai payé 200 eddies en insistant bien que s'il nous avait menti je le retrouverais et je ferais de ses rotules de la poudre.

Connard a compris le message je crois. Mais, PUTAIN, j'ai jamais eu autant la rage de ma vie de paumard… Connard nous a dit que Jacques était à ce putain de musée Nouvel International de mes couilles… ce qu'on savait déjà donc.
Comment claquer 200 eddies pour rien pour les nuls…
Mais Connard nous avait pas menti alors je l'ai laissé partir avec sa prise.

J'étais rageux mais j'avais l'info alors on a décollé mais c'était sans compter qu'une meuf, manifestement pétée de tune, nous interpelle. Elle était accompagnée de ses deux frères, Tweedledum et Tweedledee (c'était sûrement pas ça leur vrais noms, mais je m'en fous) et elle a dit s'appeller Leona Walder. Elle nous a parlé comme si on était ses grouillots et que si on allait voir Jacques, fallait qu'on lui transmette un message de sa part.

Alors je lui ai dit "OK, pour 200 eddies". 😆

Elle a pas ri. Elle a pas aimé en fait. Et elle nous a encore plus mal parlé. J'ai pas aimé non plus en retour alors je lui ai dit de bien aller se faire foutre. Je crois qu'elle a pas trop apprécié, c'est pour ça qu'elle a dit à Tweedledum et Tweedledee de nous casser la gueule pendant qu'elle-même allait casser la gueule de Ranni.

Les deux guignols étaient pas bien costauds mais putain ce qu'ils étaient rapide, j'ai pris plusieurs pains dans le gueule et j'en ai pas mis autant. Mais moi quand ça touchait ça faisait mal, hinhin. Ousma est clairement un meilleur bastonneur que moi du coup il a couché le sien en un clin d'œil ou presque… et il a dû m'aider en tenant le mien pour être sûr que je le rate pas. Ce que j'ai fait dans un premier temps mais je suis rattrapé et je l'ai couché aussi.

Pendant ce temps Ranni a fusionné avec les fougères de la salle pour semer Leona. C'est marrant de se dire qu'elle a réussi à être discrète alors que c'est un peu une grande gueule pour une gamine de 16 ans.
Enfin du coup après notre victoire on s'est barré au musée.

Une fois arrivés on est rentré directement, non sans laisser nos armes à l'accueil. J'imagine qu'on doit comprendre mieux l'art moderne quand on se sent en insécurité mais moi, avec tout le temps que j'ai passé là-bas, je peux dire que j'ai toujours rien compris. Ousma non plus, on est un peu pareil lui et moi. D'ailleurs on s'est bien marré quand j'ai cru reconnaître une bite sur un œuvre d'art mais qu'en fait c'était pas une œuvre d'art, c'était… une clim… 🤣

Si on était tous les deux perdus à ne rien comprendre et à ne reconnaître personne, c'était pas le cas de Ranni et Vinz qui ont vite retrouvé la trace de Jacques. Il était déguisé comme quelqu'un qui voulait pas être reconnu. C'est con parce que du coup ça attirait le regard. Pendant que lui et Vinz faisaient connaissance et négiociaient, Ranni nous a rejoint. Mais je suis pas resté longtemps, j'en ai eu marre de voir Vinz galérer et aussi j'avais un peu peur qu'il nous mette encore dans un plan foireux, alors j'y suis allé. On a négocié et il a accepté. 🙌

Mais là, comme si une fois ne suffisait pas, débarquent Leona, ses deux loques de frères et quelques paumards de gangsters qui avaient néanmoins réussi à mettre hors service la sécurité du musée en les attachant. Elle commence à me saouler puissance 1000 cette poufiasse !

Là elle a embrouillé Jacques, en gros en le traitant de vendu, et à dégainer un flingue de paintball puis elle a tiré sur ses œuvres. Sauf que c'était pas de la peinture mais de l'acide. À ce moment-là, Ranni s'est barré vers l'accueil et quand j'en ai eu marre de son cinéma à l'autre grosse conne, je lui ai fait une prise, mis une beigne, piqué son flingue, braqué sa sale tronche et je lui ai dit de se mettre à genoux et fermer sa gueule sinon je lui faisais un lifting façon post-moderne.

Inutile de dire que son service de sécurité n'a pas apprécié du tout et nous a foncé dessus armé de couteau… deuxième baston de la soirée à cause de la même meuf, c'est fou ça ! Vinz s'est eclipsé pendant que Ousma et moi on gérait les 4 connards. On était à poil alors j'ai pris cher. Ousma, lui, esquive bien mieux que moi, alors au bout d'un moment je l'ai laissé seul et je me suis barré vers l'entrée pour récupérer mes joujous.

Pendant tout ce temps Ranni en avait profité pour détacher les gardes et Vinz pour ouvrir le coffre qui renfermait nos armes. J'arrivais pile poil pour la distribution. Heureusement j'ai pas eu à m'en servir et la sécurité a fait son taf au final. On a pu vite se barrer avec Ousma qui tirait Jacques comme si c'était un gamin.

Vu l'heure, on a décidé de pas trainer et de tracer chez Jacques récupérer du matos pour l'œuvre à accomplir dans la nuit. Ça a pris un peu de temps. Et en plus il devait appeler des potes à lui pour qu'ils lui donnent un coup de main. Pendant ce temps j'ai zoné dans son atelier à la recherche d'un nouveau Kevlar parce que le mien ne tenait qu'à un fil mais j'ai rien trouvé.

Du coup, là, j'écris dans mon journal mais je continuerai plus tard parce qu'on est prêt à décoller.


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